Nous apprenons que l’association Egalité & Réconciliation, présidée par Alain Soral, vient de déposer, par le truchement de son avocat, Me Damien Viguier, un signalement devant le Procureur de la République à l’encontre du Président de la République et des différents ministres du gouvernement. Ce signalement invite le Parquet à mener « une enquête afin de déterminer les négligences et intentions » qui viendraient corroborer la voie de fait que le gouvernement français aurait commis en adoptant par décret n° 2020-260 du 16 mars, dans le contexte de propagation du Coronavirus, des mesures de confinement total de la population française. Il n’aura pas échappé qu’une telle dénonciation, émanant d’une association dissidente dont le Président est accablé par les procédures judiciaires, est une véritable « quenelle » quand on sait que la privation grave de liberté physique est un crime réprimé de la réclusion à perpétuité par l’article 212-1 5° du Code pénal. Nous avons eu l’honneur de pouvoir la consulter avant sa publication et nous devons admettre que son argumentation juridique est on ne peut plus sérieuse.
A raison, E&R dénonce l’inadaptation flagrante et coupable des mesures gouvernementales de confinement, quel que soit le postulat médical adopté sur les conséquences néfastes du Coronavirus : « De deux choses l’une : soit il s’agit d’une épidémie sans gravité, soit cette pandémie menace véritablement l’humanité d’une hécatombe sans commune mesure avec ce que nous connaissons habituellement. Si la situation n’est pas grave il est évident que le confinement est totalement injustifié. Mais il semble qu’il ne soit pas plus justifié si la situation est grave. Des mesures de confinement locales auraient dues être prise bien avant, dès janvier 2020 ». Or « le Président de la République Emmanuel Macron, les membres du gouvernement et la plupart des parlementaires n’ont bien su faire qu’une seule chose, et ils l’ont soignée : générer une panique nationale. Ils sont passés subitement de mots rassurants à l’annonce que la mort rôde partout et que rien ne peut plus l’arrêter.»
Sans vouloir verser indûment dans l’humour de mauvais aloi, « Soral a raison » lorsque, pour diviser son raisonnement, il rappelle la divergence fondamentale du corps médical sur les effets nocifs supposés incomparables à la grippe saisonnière du Covid-19. Quand, pour notre part, nous publions, une heure avant le premier discours du Président Macron du 12 mars 2020, notre chronique sur les origines incertaines du Coronavirus, nous exprimions nous-mêmes, sur la question de ses effets, une hésitation prudente que justifiait la faible masse d’informations épidémiologiques que nous avions à notre disposition. Le discours gouvernemental d’apaisement sur la propagation et le taux de mortalité du Covid-19 de l’ancien Ministre de la Santé, Mme Agnès Buzyn (« il faut un contact étroit et prolongé »), ne nous avait certes pas dupé. Son mari, Yves Lévy, était Président Directeur Général de la société INSERM, laquelle avait participé à la construction d’un Laboratoire de haute sécurité biologique P-4 à Wuhan, foyer du virus. M. Lévy, et probablement son épouse, ne pouvant manifestement ignorer les effets potentiels du Covid-19, les déclarations de Mme Agnès Buzyn n’engageaient que ceux qui y croyaient. Elle allait au demeurant s’en rétracter quelques mois plus tard. En sens opposé, l’inquiétude bruyamment signalée par l’Organisation Mondiale de la Santé dès le 3 janvier, dénonçant « un virus unique avec des caractéristiques unies », nous avait paru quelque peu suspecte compte tenu des conflits d’intérêt dont pouvait être accusé son Président, M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, visé par de nombreux scandales de fraude et de corruption en complicité avec Big Pharma (cf. article mondialisation.ca paru sur le site E&R).
Depuis, les médias et réseaux sociaux nous ont inondé de données médicales. Malheureusement, elles ne s’avèrent pas toutes concordantes. Selon la doctrine majoritaire au sein de la communauté scientifique, le Coronavirus est bien une « pandémie » comme l’a qualifiée l’OMS le 12 mars dernier, consécutivement aux déclarations alarmantes du Dr Anthony Fauci, Directeur de l’Institut National des Allergies et Maladies Infectieuses, sur NBC News. Le Dr Marc Lipsitch, Professeur en infectiologie à l’Université d’Havard, a prétendu que 40 à 70 % de la population mondiale pourrait être infectée, un taux pour le moins effrayant au regard du taux de mortalité, estimé à 3,4 % par l’OMS le 4 mars. En France, le Pr. Philippe Ravaud, épidémiologiste à l’Hôtel-Dieu de Paris, a déclaré à la presse que ce virus pourrait contaminer 30 millions de français et emporter entre 350 000 et 500 000 personnes dans l’Hexagone. Il pourrait frapper non seulement les personnes âgées et les personnes vulnérables, mais aussi des adultes d’âge intermédiaire. Un courant minoritaire, représenté par le Dr Didier Raoult, Professeur en infectiologie au bureau de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, considère à rebours que le Coronavirus est une grippe bénigne dont tout un chacun peut sortir guéri par administration d’un traitement utilisé contre la Malaria, la Chloroquine. Au soutien de cette doctrine, on peut signaler que le virus a causé en France à ce jour 860 décès, contre 8 100 pour la saison 2018-2019.
La difficulté, pour le profane, de se faire une opinion dans ce débat d’experts réside précisément dans les vertus ou malédictions supposées qui, dans un contexte médiatique houleux, entourent cette substance que l’on retrouve dans les médicaments Nivquine et Resochin. D’un côté, le Haut Conseil de Santé Publique recommande de ne pas utiliser cet antipaludique sauf pour des formes graves et sous surveillance médicale, ainsi que l’a rappelé le Ministre de la Santé, Olivier Véran. Les effets secondaires en seraient nombreux (nausées, vomissements, éruptions cutanées, atteintes ophtalmologiques, troubles cardiaques, neurologiques). Un surdosage pourrait même être mortel. Un arrêté du 13 janvier 2020 a donc retiré la Chloroquine de la liste des médicaments pouvant être achetés sans ordonnance en pharmacie. Il n’empêche que le Directeur Général de la Santé, Jérôme Salomon, qui a signé cet arrêté, est aussi membre de droit du Haut Conseil de Santé Publique. Or il est un proche de Mme Buzyn et de M. Lévy, dont l’inimité à l’égard du Dr Didier Raoult est de notoriété publique. En outre, le gouvernement favorise – ce qui est d’emblée suspect - la position des grands groupes pharmaceutiques, tels Sanofi, alors que le vaccin que promet cette société ne pourrait être produit qu’à 300 000 doses. Dans ce contexte, on ne peut être insensible au fait, souligné par le Dr Christian Perronne, que la Chloroquine, médicament peu coûteux, a été utilisée par le corps médical chinois pour contenir le Covid-19 à Wuhan. Elle a été testée positivement par le Dr Raoult sur vingt-quatre personnes. Des Etats, tels le Maroc, ont commencé à l’administrer à leur population. Si donc elle était efficace, la pandémie ne serait plus du tout l’épouvantail que l’on agite.
Mais « Soral a raison » également lorsque, dans le signalement qu’a déposé Me Viguier, il lui fait écrire que les mesures de confinement prises par le gouvernement, quel que soit le postulat médical adopté, seraient cruellement inadaptées et constitutives d’une voie de fait réprimée par le Code pénal. Aux termes en effet de l’article 212-1 5° de ce Code, « constitue (…) un crime contre l'humanité et est puni de la réclusion criminelle à perpétuité l'un des actes ci-après commis en exécution d'un plan concerté à l'encontre d'un groupe de population civile dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique : 5° L'emprisonnement ou toute autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ». Le critère déterminant d’un tel crime, qui requiert l’intention coupable, est, d’une part, qu’il soit commis en exécution d’une entreprise criminelle de grande envergure guidée par des motifs idéologiques, d’autre part qu’un plan concerté en soit l’origine (F. Desportes et F. Le Gunehec, Droit pénal général, Economica, 15e éd., n° 182).
Si le Covid-19 est réellement bénin, il n’est pas absurde de considérer qu’il était criminel de la part du gouvernement français d’avoir annoncé brutalement aux français que nous étions « en guerre », ce que l’on n’est jamais contre une maladie. Il était prévisible, entendant une telle déclaration, que les français allaient se ruer pour vider les étals des supermarchés et qu’une fraction importante (17 %) des parisiens allaient quitter spontanément la capitale pour rejoindre la province, accentuant d’autant le risque de propagation de l’épidémie. Il était évident que le confinement serait susceptible d’accroître l’évolution négative des pathologiques physiques et psychologiques de certaines personnes dont l’accès aux soins se trouve réduit en fait - bien qu’autorisé en droit - par les circonstances. L’inénarrable Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat, a même admis que les violences sur femmes battues augmenteraient si elles sont claustrées en compagnie de leur conjoint. Il pouvait être redouté, comme s’en émeut le personnel des EPHAD, qu’en raison de la fermeture de ces établissements, près de 100 000 résidents puissent décéder. Il pouvait être anticipé qu’une telle mesure ne serait pas acceptée dans les quartiers dits sensibles et que des émeutes éclateraient, comme c’est le cas actuellement en Seine-Saint-Denis (93), dans les Hauts-de-Seine (92) et aux Yvelines (78). Il était prévisible que des supermarchés y seraient pillés et que le commerce de drogue, fortement impacté par la quarantaine des consommateurs, allait péricliter, ce que met en lumière le site Fdesouche.com. Lorsqu’on sait que ce commerce nourrit l’économie de quartiers entiers, il n’est pas déraisonnable de prédire que cette manne subitement tarie sera remplacée par des cambriolages, vols à main armée et autres délits de bandits de grands chemins commis sur la population française. Il était plus que probable aussi qu’un tel confinement mettrait l’activité économique à l’arrêt, au point que le Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a tenté désespérément de presser les français de continuer à travailler… Il allait de soi enfin que des rachats massifs d’obligations et bons du Trésor se constateraient sur les marchés financiers. Il importerait alors d’identifier les conflits d’intérêt à l’origine de telles mesures vraisemblablement destinées à enrichir un petit groupe de personnes tenues dans la confidence.
Si, au contraire, le Covid-19 est une pandémie qui menace véritablement le genre humain, il était criminel pour le gouvernement d’avoir donné à penser à sa population qu’il s’agissait d’une simple grippe saisonnière ; de les avoir conviés à voter au premier tour des élections municipales ; d’avoir réduit le budget des hôpitaux publics ; d’avoir expédié des masques en Chine sans en acquérir en masse pour notre territoire et d’avoir prétendu par l’intermédiaire du Directeur Général de la Santé qu’il était superflu d’en porter ; d’avoir entravé le recours à la Chloroquine pour privilégier l’attente des solutions onéreuses des groupes pharmaceutiques. Le confinement adopté deux mois et demi après l’alerte faite par la Chine auprès de l’OMS interviendrait excessivement tardivement, les français étant déjà porteurs du virus sans le savoir. Il ne s’agirait pas seulement d’une négligence coupable, d’une mise en danger de la vie d’autrui. Elle aurait été préméditée, car l’objectif de ces atermoiements aurait été de faire admettre par la population la privation de sa liberté : une privation destinée à empêcher les manifestations de mécontentement, notamment celles des syndicats et des gilets jaunes, et à rogner notre législation sociale protectrice par le vote en urgence d’une loi à l’Assemblée Nationale qui suspend provisoirement, sans limite de durée, la loi sur les 35 heures et les congés payés.
Cette dernière démonstration n’est pas aisé car elle revient à admettre - dans une perspective plus « complotiste » que ne soutient pas le signalement d’E&R – qu’un plan concerté aurait été adopté par l’oligarchie mondialiste et que le Coronavirus serait un « coup » porté à des fins lucratives et/ou eugénistes. Benjamin Disraeli, Premier ministre de la Reine Victoria, ne lui disait-il pas en 1868 : « le monde est dirigé par des personnages très différents de ceux qu’imaginent ceux qui ne se trouvent pas derrière la scène » (P. Ploncard d’Assac, Le complot mondialiste, S.P.P., 5e éd., p. 78) ? Pour s’en tenir aux faits, nous avons déjà, dans notre précédente chronique, révélé les résultats de recherches d’experts russes, américains et indiens concluant que la composition du virus était tout sauf naturelle. Il aurait été fabriqué en laboratoire, soit celui de Wuhan inauguré par Bernard Cazeneuve le 13 octobre 2007 et d’où il aurait fuité, soit dans un autre laboratoire d’où il aurait été transféré à Wuhan. Or, deux mois avant la survenance du virus, a été planifié aux Etats-Unis, sous l’égide de l’Institut John Hopkins Center for Health Security, un exercice de simulation des conséquences « d’une épidémie de coronavirus intitulée nCov-2019 ». Cet intitulé du virus est celui que retiendra l’OMS avant de le changer en Covid-19. Il n’est pas anodin non plus que participait à cette simulation la Fondation B. et M. Gates. A l’instar de 1300 dirigeants de sociétés américaines, Bill Gates, dont la fortune est estimée en 2020 à 93,3 milliards de dollars, a soudainement et singulièrement démissionné de ses fonctions quelques mois avant le déclenchement de la crise sanitaire, pour se consacrer prétend-il à la gestion du Coronavirus. Lui qui déclarait, lors d’un discours devant ses pairs face à la caméra, chiffres à l’appui, que 80 % de la population mondiale était inutile à la production mondiale automatisée, qu’elle aggravait le (prétendu) réchauffement climatique… et que le problème serait résolu si elle n’existait pas ! Ce même Bill Gates dénoncé par les ouvrages de Claire Séverac, notamment « La guerre secrète contre les peuples » paru chez KK, comme ayant substitué en Afrique par l’inoculation de vaccins un virus artificiel pire que la polio qu’il y a éradiqué.
Les numéros 441 et 442 de LIESI mettent en exergue aussi le profit qu’attendraient du Coronavirus les groupes pharmaceutiques (GlaxoSmithKline, Novartis, Merck&Co, Sanotfi, Pfizer) et les effets d’aubaine sur le marché boursier qui pourraient conduire à des rachats massifs d’actifs par quelques initiés. D’un point de vue de politique internationale, il s’agirait d’une réponse préméditée à la vente massive que la Chine a faite de ses bons du Trésor américain et de la position qu’elle a prise dans la construction de chantiers navals. Et sur le plan interne, d’une façon de surveiller et soumettre toujours plus étroitement la population : le même Bill Gates a en effet proposé que soit adopté un programme de traçabilité nationale au prétexte de détecter le lieu de présence des porteurs du virus ! Si cette hypothèse d’un véritable plan concerté s’avérait exacte au niveau mondial, il serait impératif alors de savoir si des membres du gouvernement français étaient tenus dans sa confidence. Pour parler sans ambages, nous ne disposons d’aucun élément à ce jour pour conforter cette thèse et nous abstenons pour le moment de nous prononcer. Il reviendra au Procureur de la République d’enquêter, en sachant, s’il ne le fait pas, et pour reprendre les termes du signalement de Me Viguier, que « nous n’aurons plus d’autre rempart que les autorités militaires. Ensuite, pour que force reste à la loi, ne resteront plus que des fonctionnaires de fait ».
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